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site de l'Association Socio-Culturelle d'Ath-Bouyahia en Europe |
En ces temps ou le monde se dirige vers la polarisation, ou l’on parle de village planétaire, on voit des peuples sentir ce besoin d’être unis. Soit par la race, la religion ou par des centres d’intérêt communs. Et si les mouvements politiques n’ont semé que la haine et les discordances entre les êtres de cette planète, il n’en demeure qu’il y’a des principes et des valeurs qui ont contribué à l’élargissement du champs de contact entre beaucoup d’individus.
C’est pour cela que personnellement, je porte un grand respect à
ces organisations divorcées de la politique, qui se sont trouvé
un cadre juridique et social pour s’unir et travailler autour de
valeurs enracinées dans leurs profondes convictions. Beaucoup sont
les centres d’intérêt communs et beaucoup sont les
principes et les valeurs sur lesquelles on peut s’unir. Il n’y
a aucune limite à cela, sauf les limites que chacun à le
droit de mettre autour de lui, pour qu’il soit en conformité
avec ses principes personnels. Le village chez nous, après la cellule familiale, a pris une structure sociale importante. il s’est doté de moyens juridiques pour réglementer le comportement de ses individus, ce que l’on peut étaler une autre fois dans un autre sujet. C’est juste pour dire que ce village auquel je me sens appartenir et qui est le centre de notre union, n’est pas un ensemble d’individus dépourvus du sens de l’organisation, mais au contraire, c’est une organisation administrative et juridique qui fait respecter les règles et le droits comme n’importe laquelle organisation moderne. Ce besoin d’appartenance, doit être canalisé dans un espace juridico administratif. Il doit bénéficier des moyens et d’outils pour permettre aux membres qui le sentent de l’exprimer. La meilleure manière de canaliser légalement cette union est de la mettre sous formes d’association. Et beaucoup sont les associations qui défendent des intérêts et des idées conformément à la loi 1901 en France et partout en Europe. C’est dans ce sens que l’association « ASCAB » est crée. Dans cette association, je vois un sens d’organisation comme il a été autrefois. Je me vois avec les gens de mon village comme si j’étais chez moi. Je sens avec eux cette chaleur, qui peut nous faire oublier les douleurs de l’exil et je porte mon énergie à son maximum pour exprimer nos idées, nos rêves, notre ambition. C’est ce que pense chacun de ses membres et adhérents et c’est ce que pensera quelqu’un qui veut créer une autre organisation dans ce sens. C’est ainsi que l’on pourra être utiles et unis. On peut à travers cette association unifier les gens du village se retrouvant en Europe, tisser les liens entre eux, en créant des activités culturelles, sportives et autres, en portant secours à ceux qui, d’ente eux, ont des problèmes d’adaptation, en les conseillant, afin qu’ils soient en conformité avec les sociétés dans lesquelles ils vivent. Sans se fondre avec elles et sans se sentir frustré, en les aidant dans leur démarches administratives… Et dans tout cela, le moyen dont nous disposons est avant tout une volonté de faire et d’aller vers l’avant. Notre méthode est une méthode civilisationnelle conciliant le social et le droit.
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